Laurent
Responsable comptable devenu manager en start-up
Bilan réalisé en 2027, témoignage recueilli en novembre 2025
Prénom modifié pour préserver l’anonymat. Témoignage publié avec l’accord du bénéficiaire.
Pour quelles raisons avez-vous décidé d’effectuer un bilan de compétences ? Quel était votre métier ? Quelle était votre situation ?
À l’époque, j’étais responsable comptable d’une régie publicitaire appartenant à un groupe de presse.
Je suis entré dans ce groupe à l’issue de mon diplôme de comptabilité-gestion, à l’âge de 22 ans.
J’ai évolué de filiale en filiale tous les 3 ou 4 ans environ, durant 13 ans.
J’ai réalisé ce bilan de compétences car je ressentais le besoin de sortir de ce groupe pour m’épanouir professionnellement dans un autre secteur d’activité.
Je n’aime pas prendre de risques, et le fait de sortir de ma zone de confort n’était pas évident pour moi.
Durant deux ans, j’ai souffert de cette situation, ce qui m’a conduit à réaliser un bilan de compétences.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle Titran / AGC Évolution ?
Dans une démarche de recherche du “bon” prestataire, il est conseillé de rencontrer au minimum cinq personnes différentes.
J’avais effectué le quatrième rendez-vous et ma conclusion fut que ce bilan ne m’apporterait rien.
Le dernier rendez-vous était avec Isabelle : ce fut la révélation.
Isabelle a été capable, lors de notre premier entretien, d’identifier en moi des éléments qui m’ont beaucoup surpris.
J’ai immédiatement été à l’aise et j’ai su que c’était la personne dont j’avais besoin pour avancer dans ma vie.
Isabelle est psychologue du travail, et je pense que c’est un vrai plus dans le cadre du bilan.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
J’avais surtout besoin d’être écouté, compris, aidé, accompagné.
Je voulais aussi m’assurer que j’étais bien dans la bonne voie professionnelle, et savoir si je pouvais continuer mon chemin en connaissance de cause — ou changer radicalement de voie.
J’avais aussi perçu chez Isabelle une vraie capacité à analyser mon passé pour en comprendre l’origine de mes difficultés actuelles.
Quelle était la durée de votre bilan ?
Je ne me souviens plus exactement, mais de mémoire ce fut assez rapide.
Isabelle est aussi coach professionnelle : nous avons gardé contact à l’issue du bilan pour poursuivre sur quelques séances de coaching.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
En présentiel uniquement.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
Le projet était de faire un master executive pour ensuite changer d’entreprise.
Avez-vous réalisé le projet défini pendant votre bilan de compétences ? Quelles démarches avez-vous entreprises ?
J’ai effectué mon master comme prévu.
Ce fut difficile, car je devais à la fois assumer mon poste et ma formation en alternance.
Je n’ai pas immédiatement changé d’entreprise, car j’avais peur de ne pas retrouver le même niveau de rémunération.
J’ai ensuite trouvé une opportunité qui me convenait, et j’ai fait le choix de changer d’entreprise.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Sortir de ma zone de confort, essentiellement.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis responsable comptable et manager d’une équipe de quatre personnes.
L’équipe grandit au fur et à mesure du développement de l’activité de notre start-up, lancée en 2022.
Mon entreprise est rattachée à un grand groupe, mais j’ai la chance de pouvoir toucher à tout, en véritable couteau suisse, compte tenu du fait que c’est une entreprise encore en phase de lancement (jusqu’en 2027).
Quelles sont les étapes du bilan qui vous ont été les plus utiles ? Pour quelles raisons ?
J’ai appris beaucoup sur moi-même, notamment sur ma personnalité au travers du MBTI.
Le rapport fourni par Isabelle à l’issue du bilan est extrêmement complet et permet d’avancer avec une visibilité à 5-10 ans.
Auriez-vous des remarques ou des conseils à donner aux personnes qui aimeraient entreprendre un bilan ?
Ne pas hésiter à consulter.
C’est un peu étrange au départ, mais lorsque vous aurez trouvé le bon prestataire, vous saurez que cela vous apportera beaucoup.
Pour ma part, je pense continuer de travailler avec Isabelle.
À mon avis, il faudrait prévoir un bilan tous les 5 à 10 ans, avec quelques séances de coaching au besoin.
Le mot de la fin ?
Au même titre qu’une séance de psy, cela devrait être pris en charge par la Sécurité sociale.
Je connais beaucoup de personnes qui souffrent dans leur travail et n’osent pas consulter ou changer.
Il faut oser, et ne pas avoir de craintes : changer fait avancer.
Romane
Bibliothécaire après un parcours dans la culture et l'édition
Bilan réalisé en 2022, témoignage recueilli en novembre 2025
J’avais, il y a bien 15 ans, réalisé un bilan de compétences très succinct avec Pôle emploi, car je ne savais déjà pas trop vers quel métier me diriger à l’époque.
Il n’en était pas ressorti grand-chose, à part que quelque chose clochait.
J’avais en poche un Master Métiers de la culture et je travaillais comme chargée de mission au sein de collectivités ou d’associations.
Peut-être que le fait d’avoir 40 ans m’a redonné envie de faire un bilan plus poussé, à la fois sur mes expériences et sur le mal-être que je vivais au poste que j’occupais en 2022 (assistante
d’édition).
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle Titran / AGC Évolution ?
Des proches avaient effectué un bilan avec Isabelle Titran et m’avaient vivement recommandé ses services.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
Je souhaitais vraiment savoir s’il existait un métier fait pour moi, adapté à mon profil et à mes compétences.
Je voulais savoir s’il était possible de m’épanouir au travail, ou si cela devait rester uniquement une contrainte pour payer les factures.
J’étais très malheureuse à mon travail (ce qui a progressivement provoqué un état de burn-out) et je sentais bien que je ne pouvais pas rester dans cette entreprise.
Je ne voulais pas, par la suite, choisir à nouveau un poste qui me rendrait malheureuse, voire malade.
Quelle était la durée de votre bilan ?
J’ai l’impression que le bilan a « traîné » sur une bonne année, puisqu’il y a eu les périodes de confinement entre deux.
Je ne souhaitais pas travailler en distanciel et j’avais besoin de temps pour réfléchir.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
Je l’ai réalisé en présentiel.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
J’ai réalisé des entretiens exploratoires sur des métiers qui me faisaient envie (et que j’idéisais aussi), notamment dans les métiers de l’artisanat d’art, en lien avec la création.
Cela m’a permis de me rendre compte qu’il y avait un décalage entre mes envies (mes rêves) et mon profil (mes forces et mon tempérament).
Les entretiens m’ont d’abord aidée à faire le deuil de ces métiers idéalisés.
Ensuite, j’ai dû essayer de comprendre mon fonctionnement et faire le bilan de ce qui avait fonctionné ou non lors de mes différentes expériences.
Dans mon cas, la ligne de vie a été essentielle : elle expliquait plusieurs « passages à vide » et « ratés » dans ma carrière.
J’ai mis beaucoup de temps à accepter et reconnaître que je me trompais sur ce que je pensais être, et sur la réalité de mon profil.
Accepter aussi qu’il y aurait forcément des compromis à faire.
J’ai tâtonné plusieurs mois en explorant différentes idées de métiers et de formations, tout en composant avec mes appréhensions, mes peurs et certaines croyances liées à mon état de santé fragile.
Avez-vous réalisé le projet défini pendant votre bilan de compétences ? Quelles démarches avez-vous réalisées ?
Aujourd’hui, en 2025, je suis fière de dire que oui, j’ai réalisé toutes les étapes du projet défini à la fin de mon bilan :
Améliorer mon cadre de vie (en déménageant à la campagne, loin des grandes villes).
Réaliser une immersion de 15 jours au sein d’une bibliothèque pour tester le métier.
Préparer et passer le concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques.
Trouver un premier poste à temps partiel, pour une reprise douce.
Me remettre à la conduite, que j’avais arrêtée à cause d’une forte appréhension, et qui m’empêchait d’accéder à certains postes en milieu rural.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
J’ai pu changer de région grâce à mon compagnon, ce qui m’a permis de prendre le temps de reprendre la conduite avant de chercher un emploi.
J’avais encore des problèmes de santé suite à mon burn-out, et j’ai dû puiser dans mes ressources pour reprendre le chemin du travail et retrouver la confiance perdue.
J’ai aussi dû apprendre un métier pour lequel je n’avais pas été formée initialement, en très peu de temps, et accepter de sortir de ma zone de confort — notamment pour gérer chaque semaine des
accueils de classes, alors que je pensais en être incapable.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis bibliothécaire (23 heures par semaine) au sein d’un regroupement de communes rurales (environ 4 000 habitants).
J’ai été embauchée comme contractuelle pendant un an, et la commune a accepté de valider mon concours en me nommant stagiaire.
Cela signifie que dans un an, je serai fonctionnaire titulaire, et que mon concours sera définitivement validé.
Quelles sont les étapes du bilan qui vous ont été les plus utiles ? Pour quelles raisons ?
Définir un environnement de travail adapté à mon profil.
Comprendre mon mode de fonctionnement.
Apprendre à sélectionner les offres d’emploi qui me correspondent et à poser les bonnes questions en entretien pour vérifier l’adéquation entre les missions et mes besoins.
Aujourd’hui, je sais mieux organiser mon travail et me préserver, car je connais mes limites.
Avant, je me sur-adaptais en permanence et je subissais.
Désormais, je sais exprimer mes besoins, dire non, ou réfléchir avec ma hiérarchie à des solutions avant que la situation ne s’envenime.
Auriez-vous des remarques ou des conseils à donner aux personnes qui aimeraient entreprendre un bilan ?
Quand j’ai commencé mon bilan, je pensais vraiment que je ne pourrais pas m’épanouir au travail, que je n’étais pas faite pour ça.
Aujourd’hui, même si tout n’est pas parfait, j’ai des moments de satisfaction, d’utilité et de justesse dans ce que je fais.
Quand on commence un bilan, le travail à mener semble parfois immense et on se dit :
« C’est trop tard, je ne peux pas recommencer à zéro. »
Mais le plus dur, c’est de commencer.
Petit à petit, les choses avancent, et un jour on réalise que toutes les étapes sont derrière soi.
J’ai mis un peu moins de quatre ans à changer ma vie — personnelle et professionnelle — et à l’améliorer considérablement.
Sur une vie entière, ce n’est finalement pas si long…
J’aurais pu continuer vingt ans encore dans un métier qui me rendait malheureuse.
Alors oui, ça vaut le coup, même si cela demande de la persévérance et du courage.
Et parfois, une rencontre change tout.
Pour moi, ce fut un bibliothécaire rencontré lors de mon immersion, qui m’a inspirée et redonné confiance.
Le mot de la fin ?
Merci à Isabelle pour sa patience, son écoute, et pour toutes ses tentatives pour me remettre en action.
Merci aussi de s’être adaptée à ma temporalité bien à moi.
Je lui suis très reconnaissante.
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