Les témoignages sont pour le moment présentés les uns à la suite des autres.
Je retravaillerai bientôt cette page pour en améliorer la mise en forme, dès que j’aurai un peu de temps. Merci de votre compréhension .
Natacha BOSCHER
Du notariat à l’écriture biographique : l’histoire d’un retour à soi
Créatrice de "Mots Pluriels"
Bilan réalisé entre 2022 et 2023 - Témoignage recueilli en novembre 2025
Avant le bilan
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
Comment viviez-vous cette période (quotidien, état d’esprit, questionnements éventuels) ?
J'ai entamé ce bilan environ 1 an après ma seconde grossesse. Après une période d'inactivité, j'avais repris un emploi dans le notariat, milieu professionnel dans lequel j'ai longtemps travaillé et
connu quelques mauvaises expériences. Ce nouveau poste m'offrait des conditions de travail favorables. Pourtant, je n'y ai pas trouvé mon compte et pire encore, j'étais en souffrance, stressée et
anxieuse sans vraiment en identifier la cause. Je ne me sentais pas bien, avec l'impression d'être dans un cercle vicieux et, compte tenu encore une fois des conditions de travail dont je
bénéficiais, idéales pour moi, ma souffrance m'a interpellé et je me suis dit que j'avais besoin d'aide.
Le déclic / la décision
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
Y a-t-il eu un événement, une réflexion ou une prise de conscience particulière ?
Je peux rajouter que j'avais l'impression d'être dans un cercle vicieux duquel je n'arrivais pas à sortir.
Le choix de l’accompagnement
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ?
Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
Je voulais faire mon bilan en présentiel à proximité de mon domicile pour plus de commodités. J'ai fait quelques recherches, j'ai trouvé le nom d'Isabelle Titran et j'ai accroché à ces propos en
allant sur son site. Sa casquette de psychologue était importante pour moi. Je crois que mon moteur principal était d'identifier les facteurs de ma souffrance au travail pour m'en libérer et de
comprendre pourquoi je n'arrivais pas vraiment à rebondir professionnellement malgré quelques tentatives pour changer d'orientation professionnelle.
Le déroulement
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
C'est un peu loin mais je pense que j'ai choisi l'accompagnement long à raison d'une séance par mois. Mon premier déclic est lié à l'exercice de la ligne de vie : ce retour sur mon parcours avec la
consigne d'y noter les événements de vie marquants a un peu agi comme un détonateur. Déjà je me souviens de la difficulté à remonter ce fil car c'était le vide dans ma tête puis force m'a été de
constater que les événements marquants de mon histoire de vie étaient essentiellement des moments tristes ou de souffrance et que peu de moments heureux y figuraient. Ça m'a fait mal de le constater
car la joie de vivre est quelque chose à laquelle j'accorde de l'importance. Ensuite, je me souviens de certains de mes entretiens avec vous qui ont levé certaines croyances.
La plus importante : j'associais travail et souffrance comme s'il n'était pas possible de trouver du plaisir dans le travail ou de s'y épanouir, en partie liée à mon éducation.
Une autre : croire que tout doit être parfait, or mon perfectionnisme me menait souvent à l'épuisement et provenait de la croyance que ma valeur dépend uniquement de mon travail.
Enfin je retiens le test Strong ou MBTI qui m'a permis de réaliser que naturellement je n'étais pas quelqu'un d'organisé (ça m'amuse beaucoup aujourd'hui car j'étais persuadée d'être quelqu'un de
très carré et structuré. Or oui je sais l'être mais ce sont des compétences acquises et ma personnalité profonde est très différente) et que peut-être j'étouffais dans mon travail car il me demandait
trop d'efforts par rapport à mes capacités naturelles. Autrement dit j'étais trop en suradaptation tout le temps.
Les prises de conscience
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
Pour poursuivre, c'est le domaine artistique qui ressortait du Strong et en travaillant sur mes valeurs en lien avec le travail, j'ai eu la surprise d'écrire et de mettre en avant la valeur
EXPRESSION avant même celle d'indépendance qui elle était bien identifiée. Ça a beaucoup résonné en moi ce mot, il faisait écho à quelque chose que j'étouffais je pense depuis longtemps ou en tout
cas que je ne parvenais pas à faire vivre dans mon domaine professionnel. Du coup, avec tous ces éléments j'avais une belle grille de compréhension sur ma souffrance au travail.
Le projet professionnel
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
Comment ces idées ont-elles évolué au fil du temps ?
Je suis revenue à cette idée d'écrire. Je crois que ça a été un fil conducteur dans l'ensemble de mes expériences professionnelles : je trouvais du plaisir dans tous les travaux d'écriture et de
rédaction que je devais réaliser. Et l'autre tendance bien présente également était l'importance de mettre de l'humain dans mon activité. J'ai beaucoup creusé, exploré mais je revenais toujours à ces
deux éléments essentiels : l'écriture d'une part et l'humain de l'autre. J'ai toujours été fascinée par la psyché humaine et finalement par les trajectoires de vie. J'adore par exemple comprendre
pourquoi un souvenir reste dans la mémoire de quelqu'un plutôt qu'un autre et ce que cela révèle de la personne. Je trouve cela passionnant. Et avec l'écriture de ma ligne de vie, c'est exactement ce
que j'ai vécu : cette ligne m'a renvoyé le miroir de mon histoire et cela m'a permis d'en faire une lecture différente et d'avancer.
La mise en action
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan ?
(Formations, enquêtes métier, reconversion, mobilités, certifications…)
J'avais le métier écrivain public et j'ai pu tester les différents types de prestation possibles avec la courte formation du CNED. J'ai pris contact avec l'association lilloise LMPE qui m'a permis
d'assister à des permanences d'écrivain public, un aspect social du métier que je trouve impressionnant. Et surtout j'ai pu tester l'écriture biographique qui est toujours précédée d'un entretien
avec le narrateur et là j'ai compris que j'étais parfaitement à ma place dans ce rôle d'écoute de l'humain, d'une histoire intime et personnelle, et d'écrivain.
En parallèle, j'avais aussi cette idée d'art thérapeute mais le cursus était trop long, je n'avais pas envie et surtout mon art à moi si je peux dire c'est l'écriture, pas le dessin, pas la peinture
etc. Et en plus j'ai une formation de sophrologue et à l'issue de cette formation, je n'avais pas du tout envie d'exercer. Ce qui me venait en tête c'était des séances de sophro écriture ou de sophro
lecture. J'ai donc décidé d'ajouter à mon arc une formation de biographe pour développer cette activité en plus d'animer des ateliers d'écriture basés sur la créativité et l'expression de soi.
Aujourd’hui
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
Aujourd'hui je suis écrivain biographe, je recueille l'histoire de vie des gens dits "ordinaires" et l'écris en vue de réaliser un livre généralement destiné à un cercle privé ou familial. En
parallèle j'anime des ateliers d'écriture dans des structures associatives ou autres.
J'ai appris que je ne voulais pas tout sacrifier à ma réussite professionnelle, que j'avais besoin d'un travail où j'ai une liberté d'organisation et de pensée, où je puisse laisser de la place à ma
créativité.
Regard sur l’utilité du bilan
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Pour moi, il a été essentiel car j'ai découvert et compris que je m'étais identifiée à mon travail et, du coup, j'étais enfermée dans des fausses idées sur moi-même et dans des modes de
fonctionnement qui ne me convenaient pas. Il m'a permis aussi d'accepter mon côté un peu "hors cadre".
Pour ceux qui hésitent
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Un bilan de compétences va bien au-delà de ce que je pensais. Il permet de se poser, de faire le point à titre personnel et professionnel, l'un n'allant pas sans l'autre, d'identifier ce qui coince
et de prendre conscience du "pourquoi" ça coince. Même si on ne change pas d'orientation ou de métier après, il est essentiel pour remettre de l'élan dans sa carrière et aller de l'avant.
Phrase, idée ou image qui résume le mieux ce que ce bilan a représenté pour vous
Je pourrai l'exprimer comme ça : J'ai regardé dans le rétroviseur et j'ai récupéré des morceaux de moi que j'avais perdus en route.
Mélanie DELAMARRE
Illustratrice & graphiste indépendante
Créatrice de "la Bête Curieuse"
Bilan réalisé en 2020 - Témoignage recueilli en novembre 2025
Avant le bilan
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
Comment viviez-vous cette période (quotidien, état d’esprit, questionnements éventuels) ?
Graphiste, depuis pas mal d'années, avec des interrogations, des doutes, des peurs, des envies.
Le déclic / la décision
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
Y a-t-il eu un événement, une réflexion ou une prise de conscience particulière ?
Juste après le premier confinement, comme beaucoup de monde, des questionnements sur mes choix professionnels, mon rapport au travail, mes compétences, mes envies…
Le choix de l’accompagnement
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ?
Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
Par facilité d'organisation : proximité géographique et horaires adaptés à mon emploi du temps. Le premier contact par téléphone m'a conforté dans mon choix : une personne à l'écoute, calme, avec qui
il m'a semblé facile de discuter.
Le déroulement
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
Le bilan s'est déroulé sur plusieurs séances dans le cabinet d'Isabelle Titran. Après chaque séance, elle m'envoyait des documents à remplir qu'elle prenait le temps d'analyser pour en discuter lors
de la séance suivante. Les outils proposés permettent vraiment de se questionner sur sa vision du travail, comprendre ses qualités mais aussi ses limites. Isabelle Titran prend vraiment le temps
d'écouter, d'échanger, sans juger et en toute bienveillance.
Les prises de conscience
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
Le bilan a confirmé mon profil créatif, m'a surtout fait réfléchir à mes méthodes de travail, mes besoins, mes envies, a révélé des compétences que je n'avais pas imaginé, en a confirmé d'autres…
Le projet professionnel
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
Comment ces idées ont-elles évolué au fil du temps ?
Le bilan a lancé l'idée d'activités artistiques plus en lien avec les autres, une envie de partager… Il m'a donné confiance et a mis en lumière certains points.
La mise en action
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan ? (Formations, enquêtes métier, reconversion, mobilités, certifications…)
Pas de mise en action immédiate. Je n'avais pas besoin d'une reconversion mais simplement de repenser mon travail. J'ai changé d'entreprise mais pas de métier. Il m'a encore fallu un peu de temps de
réflexion avant de monter mon projet.
Aujourd’hui
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
Aujourd'hui je suis illustratrice (et toujours graphiste) en free lance. En 2023 je me suis lancée dans l'entreprenariat et ai créé mon entreprise « La bête curieuse ». Je propose des posters pour
enfants (que j'illustre) que j'ai appelé « posters à raconter ». Le concept est original : le principe est de pouvoir inventer et raconter de nombreuses histoires à partir du poster. J'ai une
boutique en ligne, quelques boutiques partenaires. Je travaille donc de chez moi la majeure partie du temps et organise ainsi mon emploi du temps. J'anime aussi des ateliers d'arts plastiques avec
des enfants-ados ainsi que des formations pour un public enseignants (mes posters étant pas mal utilisés en classe et par les professionnels de l'enfance comme outils pour développer le langage, le
vocabulaire…). Je participe aussi à de nombreux marchés de créateurs, salons du livre… Mon activité se développe donc sous plusieurs formes (artistique, pédagogique, commercial…) et me permet ainsi
de rencontrer, échanger, découvrir différents publics (familles, scolaires, culturels…).
Regard sur l’utilité du bilan
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Le bilan permet de comprendre son fonctionnement, ses qualités, ses intérêts, son profil professionnel. Il permet de se questionner et confirme ou met en lumière des qualités, envies, besoins…
Pour ceux qui hésitent
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Faire un bilan de compétences est une étape importante dans sa vie professionnelle, ce n'est pas une baguette magique qui va tout changer. Il permet de se comprendre et d'avancer. Il est réalisé par
une personne qualifiée et est structuré tout le long des séances par des outils concrets. Pour qu'il soit efficace, il me semble que chacun doit se sentir à l'aise et en confiance avec la personne
qui pratique le bilan. Il faut donc choisir le professionnel qui vous correspond.
Elise
de Responsable de service dans la fonction publique
à Chargée de mission dans l’ESS
Bilan réalisé en 2022 - Témoignage recueilli en novembre 2025
Avant le bilan
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
Comment viviez-vous cette période (quotidien, état d’esprit, questionnements éventuels) ?
J'étais cadre - responsable de service dans un établissement public. J'étais en souffrance en raison d'un manager incompétent et d'une équipe de travail en souffrance, je me sentais abandonnée par ma
hiérarchie et ma structure dans la recherche de solutions. Je n'avais pour autant pas envie de quitter un métier qui me passionnait et je n'arrivais à me projeter dans aucun autre métier pouvant me
convenir autant, même dans un autre établissement public.
Le déclic / la décision
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
Y a-t-il eu un événement, une réflexion ou une prise de conscience particulière ?
En janvier 2022, quand j'ai compris que rien n'allait changer dans ma structure à moyen terme et que ma santé commençait à en pâtir, j'ai décidé que malgré tout l'intérêt pour mon métier il fallait
que je parte de ma structure. Ne sachant pas du tout quoi faire par la suite, j'ai eu l'idée de faire un bilan de compétences en parallèle de mes réflexions.
Le choix de l’accompagnement
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ?
Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
J'ai recherché sur Internet des personnes pouvant accompagner mon bilan et j'ai contacté trois personnes avec qui j'ai eu un échange téléphonique ou en visio. J'ai choisi la personne qui me convenait
le plus, avec laquelle je sentais possible une réflexion apaisée, en confiance, sans jugement mais avec de la compréhension pour mon parcours et mon profil. J'attendais de la démarche de reprendre
confiance en moi et d'y voir plus clair sur la suite. J'avais aussi beaucoup besoin de partager la souffrance que j'avais vécue pour la comprendre d'un point de vue plus professionnel, notamment pour
savoir me protéger de ce genre de situation par la suite.
Je n'ai pas eu besoin d'utiliser mon CPF car ce n'était pas possible en tant que fonctionnaire. Mon établissement d'origine a financé mon bilan de compétences.
Le déroulement
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
Le bilan s'est déroulé entre février et juin 2022. A ma demande, les séances étaient très rapprochées. En arrêt de travail, j'avais la possibilité de me consacrer pleinement à ma reconversion. J'ai
fait plusieurs tests qui m'ont aidée à mieux me comprendre. J'ai été surprise de découvrir que j'avais autant de compétences transposables et que ce qu'il fallait surtout, c'est que je trouve un
métier qui me donne envie / qui ait du sens pour moi.
Les prises de conscience
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
Comme dit plus haut : le fait de pouvoir transposer mes compétences à de nombreux endroits.
Également : le fait que j'accordais plus d'importance que ce que je pensais à la créativité, l'intuition et la dimension artistique.
Le projet professionnel
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
Comment ces idées ont-elles évolué au fil du temps ?
Deux projets ont émergé pendant le bilan : une reprise d'études ou une disponibilité de la fonction publique pour exercer dans une association de l'économie solidaire. C'est le 2e projet qui s'est
concrétisé puisque j'ai répondu à une offre d'emploi à laquelle j'ai été retenue, alors que je n'avais pas de diplôme dans le domaine.
La mise en action
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan ?
(Formations, enquêtes métier, reconversion, mobilités, certifications…)
J'ai fait mes enquêtes métier pendant mon bilan. Je n'ai pas eu besoin de formation, je me suis formée directement sur mon nouveau poste, dans une structure où il est prévu ce temps de montée en
compétence. J'ai été très vite opérationnelle mais j'ai continué à porter de l'attention à me former. J'ai trouvé une manière d'intégrer une dimension de création dans mon travail au travers de
l'apprentissage de la facilitation graphique.
Aujourd’hui
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
Cela fait 3 ans que je suis en disponibilité et il me reste 2 ans avant de devoir décider si j'abandonne de manière définitive mon statut de fonctionnaire. Il y a beaucoup de choses qui me plaisent
dans mon métier actuel mais je sais que j'aurai besoin d'évoluer dans quelques temps. Je ne suis donc pas en recherche active mais en "veille" d'opportunités. J'ai moins peu de m'ouvrir à des métiers
que je connais moins grâce à mon bilan de compétences.
Je ne suis pas encore décidée par rapport au statut de fonctionnaire et j'aurais certainement besoin d'accompagnement dans ma réflexion.
Regard sur l’utilité du bilan
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Le bilan a permis d'alimenter et de structurer ma reconversion. En m'appuyant sur les séances quasi hebdomadaires, je reprenais de l'énergie et de la confiance là où j'aurais pu perdre courage et
détermination. Ca m'a permis de prendre du recul et de dédramatiser.
Pour ceux qui hésitent
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Je dirais qu'il ne faut pas hésiter et qu'il faudrait même ne pas attendre d'être en souffrance ou au pied du mur d'un changement professionnel pour prendre ce temps de recul. C'est un chemin
enrichissant.
Phrase qui résume le bilan
Les séances me permettaient d'éclairer et de démêler mes réflexions, ça a rendu la transition plus joyeuse, plus rapide (et moins précipitée), plus connectée à mes aspirations.
Mot de la fin
Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour conclure votre témoignage ?
Un grand merci Isabelle pour votre accompagnement, votre professionnalisme et votre bienveillance, que je souhaite accessibles à toutes les personnes qui en auraient besoin dans leur parcours
personnel ou professionnel !
De technicienne de laboratoire à Responsable de coordination de projets
Bilan réalisé en 2020 - Témoignage recueilli en novembre 2025
Avant le bilan
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
J’étais technicienne de laboratoire.
J’assurais plusieurs missions annexes à ce métier, qui me plaisaient, mais cette fonction manquait de perspective à mon sens.
Le déclic / la décision
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
J’ai entamé un bilan de compétences sur le conseil de mon ancien employeur.
Le choix de l’accompagnement
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ?
Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
Mon choix s’est basé surtout sur le feeling.
Je savais qu’il fallait que je me livre entièrement, donc je voulais le faire avec une personne avec qui le courant passait bien.
Le déroulement
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
Des séances en distanciel à cause du Covid, environ toutes les semaines, mais malgré cela, le suivi est resté.
La première étape m’a le plus marquée : celle de la ligne de vie.
Les prises de conscience
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
J’ai découvert mes préférences au travail.
J’ai réalisé à quel point j’avais besoin d’autonomie, et combien la satisfaction de projets menés à bien était importante pour moi.
Le projet professionnel
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
L’envie d’assurer la gestion de projet.
La mise en action
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan (formations, enquêtes métier, reconversion, mobilités, certifications…) ?
J’ai suivi une certification en gestion de projet.
Aujourd’hui
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
Je suis actuellement responsable de coordination de projets.
Je retiens surtout ma capacité à savoir faire des choix concernant ma carrière, car je sais désormais ce que je veux et ce que je ne veux plus au travail.
Regard sur l’utilité du bilan
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Je recommande encore maintenant le bilan de compétences aux gens près de moi.
Pour ceux qui hésitent
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Je leur dis de choisir le bon moment dans leur vie, car cela demande du temps et de l’investissement personnel.
Le bilan de compétences ne peut pas être fait « à moitié ».
Je leur dis également de prendre le temps de choisir le bon interlocuteur.
Une phrase qui résume votre bilan
Une prise de conscience et de confiance, professionnelle et personnelle.
Mot de la fin
Il m’arrive encore aujourd’hui de repenser à quelques phrases dites lors de ce bilan, lorsque j’ai des choix à faire.
Cela m’aide encore beaucoup.
De Compte Clé International dans l'industrie agroalimentaire à Formateur/Consultant indépendant.
Bilan de compétences réalisé en 2021, témoignage recueilli en novembre 2025.
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
Comment viviez-vous cette période ?
J’occupais le poste de Compte Clé International dans l’industrie agroalimentaire. Cela faisait déjà plusieurs années que je ne me sentais plus à ma place, faute de sens, avec une pression constante
et un management toxique. Les dimanches soirs étaient devenus une source d’angoisse, et je subissais mon travail plus que je ne le vivais.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
Y a-t-il eu un événement, une réflexion ou une prise de conscience particulière ?
Un burn-out. J’ai trop longtemps essayé de “tenir” dans un métier qui allait à l’encontre de ma personnalité et de mes valeurs. Il m’a d’abord fallu du temps pour me remettre, puis est venue cette
question simple : “Est-ce que je vais vraiment subir le travail toute ma vie, ou existe-t-il une façon d’y trouver du plaisir ?”
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ? Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
C’était un domaine totalement inconnu pour moi. Je pensais, à tort, qu’il s’agissait d’un “conseiller d’orientation ++”. J’avais besoin que la personne avec qui j’allais travailler ait une vraie
sensibilité psychologique, capable de comprendre ce qui m’avait conduit à m’arrêter et à souffrir à ce point. Je ne voulais surtout pas me contenter de remplir des tests. J’avais besoin d’échanger,
de parler, de mettre des mots sur mon parcours et sur la suite. Je cherchais quelqu’un qui puisse m’aider à y voir plus clair, à réfléchir, à mieux me cerner. J’avais besoin de lucidité — et à ce
moment-là, je n’en avais plus beaucoup.
Après avoir rencontré deux ou trois cabinets pour me faire une idée, j’ai rencontré Isabelle. Le choix s’est fait instantanément et de manière très naturelle. J’ai tout de suite senti que je n’allais pas rester assis à remplir des tests sous surveillance. Et savoir que j’avais en face de moi quelqu’un qui avait elle-même remis en question son parcours et trouvé sa voie plus tardivement m’a rassuré.
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
Nous avions des séances de trois heures, toutes les deux semaines (parfois davantage espacées selon les objectifs). Ces temps d’échange mêlaient discussions, réflexions et outils permettant de mieux
cerner ma nature, les domaines dans lesquels je pourrais m’épanouir, ainsi que mes préférences psychologiques naturelles.
La vraie force du bilan, pour moi, c’était le “travail à la maison” entre chaque séance. On n’était pas simplement sur des rendez-vous ponctuels, mais sur un accompagnement continu, structuré avec des objectifs pertinents. La séance ne s’arrêtait pas quand le créneau se terminait : elle se prolongeait chez moi, me poussant à rester dans une dynamique de réflexion et à suivre un véritable fil rouge.
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
Honnêtement, c’est le bilan de compétences qui m’a permis de remonter la pente. Grâce à l’accompagnement d’Isabelle, j’ai pu comprendre l’origine de mon mal-être et identifier ce qui, en grande
partie, avait causé ma souffrance professionnelle.
Comme beaucoup, j’avais pris une voie “par défaut” après mes études. Je travaillais dans un métier qui allait complètement à l’encontre de ma personnalité. Plus nous avancions dans les séances, plus les choses devenaient claires : je devais fuir les métiers centrés procédures, rapports de force et logique purement financière, et me tourner vers des activités plus stimulantes intellectuellement, porteuses de sens et alignées avec mes valeurs — aider les autres et être fier de ce que j’accomplis dans une journée.
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
Comment ces idées ont-elles évolué au fil du temps ?
Le bilan m’a finalement orienté vers ce qui aurait dû être une évidence depuis longtemps : la formation.
Je ne me projetais pas comme enseignant en collège ou lycée. Nous avons aussi exploré l’idée de reprendre des études pour faire une thèse, car j’ai toujours aimé apprendre et comprendre.
J’avais déjà une petite expérience dans l’enseignement supérieur : je donnais ponctuellement des cours sur des modules précis, et j’adorais ça. Mais je ne pensais pas pouvoir en vivre, ni en faire
un métier, et je ne me sentais pas légitime.
C’est en creusant cette piste que j’ai réalisé que c’était pourtant la voie dans laquelle je pouvais m’épanouir professionnellement — et, par ricochet, personnellement.
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan ?
Après le bilan, je suis allé rencontrer mes anciens formateurs, responsables pédagogiques et directeurs d’établissement. Je leur ai parlé de ma réflexion, de l’idée d’une reconversion vers la
formation, et je leur ai demandé à la fois leur avis et la réalité concrète du métier. Je savais que c’était un domaine parfois précaire, mais j’étais décidé à tenter ma chance : après avoir subi mon
travail pendant des années, il était temps de prendre un risque pour faire enfin quelque chose qui avait du sens pour moi.
Suite à ces échanges, plusieurs établissements m’ont proposé d’intervenir sur quelques matières. C’était exactement ce qu’il me fallait pour débuter et “mettre le pied à l’étrier”. On m’a donné une chance, et c’était à moi de la saisir. J’ai donc acheté de nombreux ouvrages, étudié en autonomie et commencé à préparer mes supports de cours pour l’année suivante.
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
Aujourd’hui, je suis formateur et consultant indépendant depuis plus de trois ans. J’interviens régulièrement dans plusieurs établissements, ce qui me permet de vivre d’un métier qui me passionne,
dans lequel je prends un plaisir fou et où je m’épanouis pleinement.
Cette évolution m’a redonné confiance en moi, au point d’ouvrir un second volet à mon activité, orienté entreprise, avec du consulting en Marketing et en Management.
Le chemin parcouru est immense. Je suis arrivé chez Isabelle déboussolé, épuisé et sans réelle perspective. Je pensais être condamné à subir mon travail toute ma vie… Aujourd’hui, je m’éclate, je n’angoisse plus les dimanches, et surtout, je me sens utile et aligné avec ce que je fais.
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Il a été cathartique et indispensable.
Sans ce bilan, j’aurais très probablement refait un choix “par défaut”, comme je l’avais déjà fait auparavant — avec le risque de replonger. On ne peut pas passer sa vie à aller contre sa nature. Le
bilan m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce dont j’avais réellement besoin.
J’avais peur : peur de ne jamais trouver ma place, peur des changements à opérer, peur de ces “risques” que je considérais comme insurmontables. Au fil des séances, j’ai compris ce qui constituait mon moteur, et surtout que je pouvais, moi aussi, être heureux au travail.
Et au-delà de la reconversion professionnelle, c’est ma vie personnelle qui a changé : ma santé, mon état d’esprit, mes relations avec mes proches.
On m’avait dit, pendant mon arrêt lié au burn-out, qu’on ne prend jamais de bonnes décisions quand on ne va pas bien. Avec le recul, je pense que c’est exactement ça, le rôle d’un bilan de
compétences : nous aider à reprendre des décisions justes, alignées, et à aller mieux.
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Je lui dirais de ne surtout pas hésiter. On passe une énorme partie de sa vie à travailler : autant faire en sorte d’aimer ce qu’on fait plutôt que de le subir. Le bilan permet justement de mettre
les choses à plat, de comprendre ce qui nous correspond vraiment et d’arrêter d’avancer par défaut. C’est un cadeau qu’on se fait, pas un luxe.
Y a-t-il une phrase, une idée ou une image qui résume le mieux ce que ce bilan a représenté pour vous ?
Le bilan de compétences m’a permis de passer d’un travail subi à une carrière choisie.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour conclure votre témoignage ?
Mon bilan de compétences a changé ma vie. Je ne remercierai jamais assez Isabelle de m’avoir aidé à mettre en lumière la voie qui me permet aujourd’hui d’être heureux et épanoui.
J’ai également conscience que je n’aurais jamais pu financer ce bilan sans le CPF. Quand je vois que son financement pourrait disparaître, je trouve cela profondément aberrant. Je n’ose même pas
imaginer où j’en serais aujourd’hui sans cette possibilité.
À une époque où la souffrance psychologique devient un véritable enjeu de santé publique, rendre ce type d’accompagnement plus difficile d’accès — voire inaccessible — est un non-sens total.
Honnêtement, si je pouvais décider, le bilan de compétences serait remboursé par la Sécurité sociale : il a été plus efficace pour moi que bien des traitements.
Laurent
Responsable comptable devenu manager en start-up
Bilan réalisé en 2017, témoignage recueilli en novembre 2025
Prénom modifié pour préserver l’anonymat. Témoignage publié avec l’accord du bénéficiaire.
Pour quelles raisons avez-vous décidé d’effectuer un bilan de compétences ? Quel était votre métier ? Quelle était votre situation ?
À l’époque, j’étais responsable comptable d’une régie publicitaire appartenant à un groupe de presse.
Je suis entré dans ce groupe à l’issue de mon diplôme de comptabilité-gestion, à l’âge de 22 ans.
J’ai évolué de filiale en filiale tous les 3 ou 4 ans environ, durant 13 ans.
J’ai réalisé ce bilan de compétences car je ressentais le besoin de sortir de ce groupe pour m’épanouir professionnellement dans un autre secteur d’activité.
Je n’aime pas prendre de risques, et le fait de sortir de ma zone de confort n’était pas évident pour moi.
Durant deux ans, j’ai souffert de cette situation, ce qui m’a conduit à réaliser un bilan de compétences.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle Titran / AGC Évolution ?
Dans une démarche de recherche du “bon” prestataire, il est conseillé de rencontrer au minimum cinq personnes différentes.
J’avais effectué le quatrième rendez-vous et ma conclusion fut que ce bilan ne m’apporterait rien.
Le dernier rendez-vous était avec Isabelle : ce fut la révélation.
Isabelle a été capable, lors de notre premier entretien, d’identifier en moi des éléments qui m’ont beaucoup surpris.
J’ai immédiatement été à l’aise et j’ai su que c’était la personne dont j’avais besoin pour avancer dans ma vie.
Isabelle est psychologue du travail, et je pense que c’est un vrai plus dans le cadre du bilan.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
J’avais surtout besoin d’être écouté, compris, aidé, accompagné.
Je voulais aussi m’assurer que j’étais bien dans la bonne voie professionnelle, et savoir si je pouvais continuer mon chemin en connaissance de cause — ou changer radicalement de voie.
J’avais aussi perçu chez Isabelle une vraie capacité à analyser mon passé pour en comprendre l’origine de mes difficultés actuelles.
Quelle était la durée de votre bilan ?
Je ne me souviens plus exactement, mais de mémoire ce fut assez rapide.
Isabelle est aussi coach professionnelle : nous avons gardé contact à l’issue du bilan pour poursuivre sur quelques séances de coaching.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
En présentiel uniquement.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
Le projet était de faire un master executive pour ensuite changer d’entreprise.
Avez-vous réalisé le projet défini pendant votre bilan de compétences ? Quelles démarches avez-vous entreprises ?
J’ai effectué mon master comme prévu.
Ce fut difficile, car je devais à la fois assumer mon poste et ma formation en alternance.
Je n’ai pas immédiatement changé d’entreprise, car j’avais peur de ne pas retrouver le même niveau de rémunération.
J’ai ensuite trouvé une opportunité qui me convenait, et j’ai fait le choix de changer d’entreprise.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Sortir de ma zone de confort, essentiellement.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis responsable comptable et manager d’une équipe de quatre personnes.
L’équipe grandit au fur et à mesure du développement de l’activité de notre start-up, lancée en 2022.
Mon entreprise est rattachée à un grand groupe, mais j’ai la chance de pouvoir toucher à tout, en véritable couteau suisse, compte tenu du fait que c’est une entreprise encore en phase de lancement (jusqu’en 2027).
Quelles sont les étapes du bilan qui vous ont été les plus utiles ? Pour quelles raisons ?
J’ai appris beaucoup sur moi-même, notamment sur ma personnalité au travers du MBTI.
Le rapport fourni par Isabelle à l’issue du bilan est extrêmement complet et permet d’avancer avec une visibilité à 5-10 ans.
Auriez-vous des remarques ou des conseils à donner aux personnes qui aimeraient entreprendre un bilan ?
Ne pas hésiter à consulter.
C’est un peu étrange au départ, mais lorsque vous aurez trouvé le bon prestataire, vous saurez que cela vous apportera beaucoup.
Pour ma part, je pense continuer de travailler avec Isabelle.
À mon avis, il faudrait prévoir un bilan tous les 5 à 10 ans, avec quelques séances de coaching au besoin.
Le mot de la fin ?
Au même titre qu’une séance de psy, cela devrait être pris en charge par la Sécurité sociale.
Je connais beaucoup de personnes qui souffrent dans leur travail et n’osent pas consulter ou changer.
Il faut oser, et ne pas avoir de craintes : changer fait avancer.
Romane
Bibliothécaire après un parcours dans la culture et l'édition
Bilan réalisé en 2022, témoignage recueilli en novembre 2025
J’avais, il y a bien 15 ans, réalisé un bilan de compétences très succinct avec Pôle emploi, car je ne savais déjà pas trop vers quel métier me diriger à l’époque.
Il n’en était pas ressorti grand-chose, à part que quelque chose clochait.
J’avais en poche un Master Métiers de la culture et je travaillais comme chargée de mission au sein de collectivités ou d’associations.
Peut-être que le fait d’avoir 40 ans m’a redonné envie de faire un bilan plus poussé, à la fois sur mes expériences et sur le mal-être que je vivais au poste que j’occupais en 2022 (assistante
d’édition).
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle Titran / AGC Évolution ?
Des proches avaient effectué un bilan avec Isabelle Titran et m’avaient vivement recommandé ses services.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
Je souhaitais vraiment savoir s’il existait un métier fait pour moi, adapté à mon profil et à mes compétences.
Je voulais savoir s’il était possible de m’épanouir au travail, ou si cela devait rester uniquement une contrainte pour payer les factures.
J’étais très malheureuse à mon travail (ce qui a progressivement provoqué un état de burn-out) et je sentais bien que je ne pouvais pas rester dans cette entreprise.
Je ne voulais pas, par la suite, choisir à nouveau un poste qui me rendrait malheureuse, voire malade.
Quelle était la durée de votre bilan ?
J’ai l’impression que le bilan a « traîné » sur une bonne année, puisqu’il y a eu les périodes de confinement entre deux.
Je ne souhaitais pas travailler en distanciel et j’avais besoin de temps pour réfléchir.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
Je l’ai réalisé en présentiel.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
J’ai réalisé des entretiens exploratoires sur des métiers qui me faisaient envie (et que j’idéisais aussi), notamment dans les métiers de l’artisanat d’art, en lien avec la création.
Cela m’a permis de me rendre compte qu’il y avait un décalage entre mes envies (mes rêves) et mon profil (mes forces et mon tempérament).
Les entretiens m’ont d’abord aidée à faire le deuil de ces métiers idéalisés.
Ensuite, j’ai dû essayer de comprendre mon fonctionnement et faire le bilan de ce qui avait fonctionné ou non lors de mes différentes expériences.
Dans mon cas, la ligne de vie a été essentielle : elle expliquait plusieurs « passages à vide » et « ratés » dans ma carrière.
J’ai mis beaucoup de temps à accepter et reconnaître que je me trompais sur ce que je pensais être, et sur la réalité de mon profil.
Accepter aussi qu’il y aurait forcément des compromis à faire.
J’ai tâtonné plusieurs mois en explorant différentes idées de métiers et de formations, tout en composant avec mes appréhensions, mes peurs et certaines croyances liées à mon état de santé fragile.
Avez-vous réalisé le projet défini pendant votre bilan de compétences ? Quelles démarches avez-vous réalisées ?
Aujourd’hui, en 2025, je suis fière de dire que oui, j’ai réalisé toutes les étapes du projet défini à la fin de mon bilan :
Améliorer mon cadre de vie (en déménageant à la campagne, loin des grandes villes).
Réaliser une immersion de 15 jours au sein d’une bibliothèque pour tester le métier.
Préparer et passer le concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques.
Trouver un premier poste à temps partiel, pour une reprise douce.
Me remettre à la conduite, que j’avais arrêtée à cause d’une forte appréhension, et qui m’empêchait d’accéder à certains postes en milieu rural.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
J’ai pu changer de région grâce à mon compagnon, ce qui m’a permis de prendre le temps de reprendre la conduite avant de chercher un emploi.
J’avais encore des problèmes de santé suite à mon burn-out, et j’ai dû puiser dans mes ressources pour reprendre le chemin du travail et retrouver la confiance perdue.
J’ai aussi dû apprendre un métier pour lequel je n’avais pas été formée initialement, en très peu de temps, et accepter de sortir de ma zone de confort — notamment pour gérer chaque semaine des
accueils de classes, alors que je pensais en être incapable.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis bibliothécaire (23 heures par semaine) au sein d’un regroupement de communes rurales (environ 4 000 habitants).
J’ai été embauchée comme contractuelle pendant un an, et la commune a accepté de valider mon concours en me nommant stagiaire.
Cela signifie que dans un an, je serai fonctionnaire titulaire, et que mon concours sera définitivement validé.
Quelles sont les étapes du bilan qui vous ont été les plus utiles ? Pour quelles raisons ?
Définir un environnement de travail adapté à mon profil.
Comprendre mon mode de fonctionnement.
Apprendre à sélectionner les offres d’emploi qui me correspondent et à poser les bonnes questions en entretien pour vérifier l’adéquation entre les missions et mes besoins.
Aujourd’hui, je sais mieux organiser mon travail et me préserver, car je connais mes limites.
Avant, je me sur-adaptais en permanence et je subissais.
Désormais, je sais exprimer mes besoins, dire non, ou réfléchir avec ma hiérarchie à des solutions avant que la situation ne s’envenime.
Auriez-vous des remarques ou des conseils à donner aux personnes qui aimeraient entreprendre un bilan ?
Quand j’ai commencé mon bilan, je pensais vraiment que je ne pourrais pas m’épanouir au travail, que je n’étais pas faite pour ça.
Aujourd’hui, même si tout n’est pas parfait, j’ai des moments de satisfaction, d’utilité et de justesse dans ce que je fais.
Quand on commence un bilan, le travail à mener semble parfois immense et on se dit :
« C’est trop tard, je ne peux pas recommencer à zéro. »
Mais le plus dur, c’est de commencer.
Petit à petit, les choses avancent, et un jour on réalise que toutes les étapes sont derrière soi.
J’ai mis un peu moins de quatre ans à changer ma vie — personnelle et professionnelle — et à l’améliorer considérablement.
Sur une vie entière, ce n’est finalement pas si long…
J’aurais pu continuer vingt ans encore dans un métier qui me rendait malheureuse.
Alors oui, ça vaut le coup, même si cela demande de la persévérance et du courage.
Et parfois, une rencontre change tout.
Pour moi, ce fut un bibliothécaire rencontré lors de mon immersion, qui m’a inspirée et redonné confiance.
Le mot de la fin ?
Merci à Isabelle pour sa patience, son écoute, et pour toutes ses tentatives pour me remettre en action.
Merci aussi de s’être adaptée à ma temporalité bien à moi.
Je lui suis très reconnaissante.
Patrick
Usineur dans l'industrie
Bilan réalisé en 2024, témoignage recueilli en novembre 2025
Pour quelles raisons avez-vous décidé d’effectuer un bilan de compétences ? Quel était votre métier ? Quelle était votre situation ?
Mon métier était chaudronnier. Et juste avant mon accident, j'étais opérateur en tant qu'intérimaire.
Avant mon accident, je cherchais déjà un CDI, mais en tant que cinquantenaire, j'avais déjà du mal à trouver.
Alors, après cet accident, tout est devenu encore beaucoup plus compliqué, sachant que je garde des séquelles.
Mon médecin m'a conseillé de faire un bilan de compétences. Avant, j'étais un peu sceptique sur les bilans.
Mais là, je n'avais plus le choix : c'était ma seule chance de m'en sortir.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle TITRAN / AGC ÉVOLUTION ?
J'ai fait une demande à la Caisse d'Assurance Maladie, qui m'a donné un rendez-vous avec une assistante sociale.
Elle aussi m'a recommandé de faire un bilan de compétences et m'a donné les coordonnées de plusieurs centres, dont celui de Madame Isabelle TITRAN, que j'ai choisi pour faire mon bilan.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
De trouver la bonne formation pour une reconversion professionnelle.
Je n'avais pas la moindre idée du métier vers lequel m'orienter.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
En présentiel.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
Grâce au bilan, j'ai pu reprendre confiance en moi, ce qui m'a permis de retrouver un emploi.
Il me convient très bien. J'ai recommencé à travailler seulement deux jours après la fin de mon arrêt maladie suite à mon accident.
L'entreprise qui m'a embauché m'a fait une formation en interne de six mois.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je travaille en CDI comme usineur.
Le mot de la fin
Je conseille aux personnes qui ne savent plus vers quoi s'orienter de faire un bilan de compétences.
Ça va leur permettre de trouver une formation qui leur correspond, afin de retrouver un travail pérenne.
Julien
D'infirmier dans la santé mentale à développeur/testeur de logiciel
Bilan réalisé en 2022/2023, témoignage recueilli en novembre 2025
Pour quelles raisons avez-vous décidé d’effectuer un bilan de compétences ? Quel était votre métier ? Quelle était votre situation ?
J’étais déjà, sans le réaliser pleinement, en situation d’épuisement professionnel depuis quelque temps dans mon métier précédent : infirmier en santé mentale. Il s’agissait de ma première carrière, commencée environ 15 ans auparavant. Je ne voyais pas vraiment d’issues à ma situation. J’avais déjà entendu parler du possible bénéfice d’un BC mais je procrastinais le passage à l’action. Puis j’ai rencontré fortuitement quelqu’un qui terminait son BC avec Isabelle TITRAN, m’a raconté les bienfaits qu’il en avait tirés : j’ai donc rapidement pris une première fois contact avec elle pour un devis, mais je n’ai réussi à m’organiser professionnellement pour faire aboutir la démarche que deux ans plus tard en 2022.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser votre bilan avec Isabelle TITRAN / AGC Évolution ?
J’avais eu un premier retour extrêmement positif sur la qualité de son accompagnement, que notre premier échange a immédiatement confirmé.
Quelles étaient vos attentes au début de ce bilan ?
Elles étaient multiples : j’avais premièrement besoin d’une période de recul et de réflexion sur mon poste et métier actuel, mais aussi bien sûr d’identifier mes compétences transférables à d’autres carrières, ainsi que ces autres possibilités en elles-mêmes.
Quelle était la durée de votre bilan ?
Il s’est étalé sur quelques mois entre septembre 2022 et avril 2023, lors de RDV sur mon temps de travail, assez espacés pour avoir le temps de travailler les dossiers entre chaque.
Avez-vous réalisé votre bilan de compétences en présentiel ou à distance ?
En présentiel.
Quel(s) projet(s) avez-vous élaboré pendant votre bilan ?
Le projet élaboré était de devenir “Product Owner” dans le secteur du développement logiciel.
Avez-vous réalisé le projet défini pendant votre bilan de compétences ? Quelles démarches avez-vous réalisées ?
Je n’ai pas réalisé le projet initial : il nécessitait à mon sens des étapes intermédiaires. J’ai commencé par viser une première formation, puis une expérience professionnelle de développeur.
Les démarches ont été :
réaliser des enquêtes métier (développeurs, PO, DevOps) afin de confirmer la cohérence du projet dans son ensemble
identifier une formation adaptée de qualité
monter un dossier de financement de cette formation : dispositif Projet de Transition Professionnelle (PTP), qui a été accepté rapidement
suivre la formation, trouver un stage à l’issue et obtenir la qualification visée (titre professionnel)
trouver un emploi, directement ou en alternance pour une formation plus avancée : je n’y suis pas parvenu
quitter mon employeur précédent à l’issue du congé de formation
m’engager dans une nouvelle formation spécialisée un peu différente (Testeur Logiciel) et obtenir la certification professionnelle préparée (ISTQB)
à nouveau trouver un emploi, directement ou en alternance pour une formation plus avancée : toujours en cours
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Je savais dès le départ que le BC serait dense en contenu et en travail personnel, mais je me suis tout de même parfois senti un peu “submergé” sur certains dossiers. Avec du recul, c’est plutôt dû à la charge émotionnelle d’être en situation de devoir contempler et analyser la quasi-totalité de mes choix et de mon histoire de vie.
Entre l’élaboration de mon projet et sa mise en œuvre, le secteur auquel je me destinais est entré en “crise”, et sa concrétisation est toujours compromise à ce jour.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis aujourd’hui à la recherche de ma première expérience professionnelle dans le secteur du développement logiciel, avec une préférence pour la fonction de testeur logiciel. Je me suis ouvert à la possibilité d’une formation complémentaire en alternance, surtout afin d’augmenter mes chances de trouver cette première expérience.
Quelles sont les étapes du bilan qui vous ont été les plus utiles ? Pour quelles raisons ?
Elles l’ont toutes été, à leur façon !
L’analyse poussée de mes expériences passées et de mes compétences transférables m’a été, et m’est toujours, utile pour justifier la pertinence de mes candidatures malgré un manque d’expérience dans le domaine précis.
Les différents tests m’ont permis de réfléchir et de comprendre plus en profondeur ma façon de fonctionner, et les environnements favorables ou non à mon épanouissement.
La préparation du projet avec les entretiens auprès des professionnels du secteur, la planification des actions à venir, etc., a été un levier immense pour sa mise en action.
La plupart des étapes, ainsi que la synthèse confirmant la pertinence du projet, ont grandement simplifié et accéléré la préparation du dossier de financement PTP, qui est particulièrement dense.
Auriez-vous des remarques à faire, des conseils à donner aux personnes qui aimeraient entreprendre un bilan ?
C’est l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie, et je n’ai cessé depuis de la conseiller à toutes les personnes croisées étant dans des situations similaires de perte de sens dans leur emploi, d’épuisement professionnel, et surtout éprouvant une sorte de sentiment de fatalité, d’absence de solution.
C’est aussi très important d’être accompagné dans cette démarche par la bonne personne : cela ne se résume pas à remplir des dossiers et passer des tests de personnalité ; les échanges ont autant voire plus d’importance.
Le mot de la fin ?
Pour moi, ce BC a vraiment représenté le point de départ et le moteur d’un changement d’une importance vitale, et de la reprise en main de mon avenir. Même si mon projet actuel ne devait pas aboutir, je referais sans hésiter ce même choix, et je me sens aujourd’hui capable de monter un autre projet si nécessaire. Merci Isabelle !
Avant le bilan
Quel était votre métier et votre contexte professionnel au moment d’entamer le bilan ?
Comment viviez-vous cette période (quotidien, état d’esprit, questionnements éventuels) ?
J'étais graphiste et je remettais en question mon métier, j'avais perdu confiance en moi, je me demandais si celui-ci me convenait vraiment. J'hésitais à partir dans un domaine tout autre mais je ne savais pas du tout lequel.
Le déclic / la décision
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’entamer un bilan de compétences ?
Y a-t-il eu un événement, une réflexion ou une prise de conscience particulière ?
L'impression de stagner, de ne pas être épanouie, l'envie d'avancer.
Le choix de l’accompagnement
Comment avez-vous choisi votre accompagnement ou votre accompagnatrice ?
Qu’attendiez-vous de cette démarche au départ ?
Une ancienne collègue m'a recommandé ce cabinet. Mon objectif était d'analyser mon parcours, identifier mes intérêts et si possible définir un projet professionnel en adéquation avec mes besoins.
Le déroulement
Comment s’est déroulé votre bilan (rythme, outils, étapes marquantes) ?
Quelles parties du travail vous ont le plus aidé ou surpris ?
J'avais pris l'option 24H, qui est la formule la plus concrète et qui permet d'aborder tous les aspects : pro, perso, personnalité. Il y a d'abord eu l'analyse de mon parcours, puis l'analyse de mes
motivations et intérêts professionnels, puis l'inventaire des caractéristiques de ma personnalité, et enfin des recherches sur les métiers et formations par le biais du logiciel Parcoureo, l'outil
pass'Avenir mais également des recherches persos et enquêtes auprès de professionnels.
La partie du travail qui m'a le plus surpris est le test de personnalité, le résultat était bluffant : ça me correspondait tout à fait.
Les prises de conscience
Qu’avez-vous découvert sur vous-même, vos compétences ou vos besoins professionnels durant le bilan ?
J'ai pu répondre à mes questions de départ : j'aimais encore mon métier, mais c'était l'environnement qui ne me convenait plus. Mais j'avais également besoin de me spécialiser dans un domaine sans
pour autant m'éloigner de mon métier de base, afin de pouvoir répondre à un besoin client de manière optimale. Un métier à mi-chemin entre le créatif et la technique, ce qui correspondait réellement
aux intérêts ressortis durant le bilan.
Le projet professionnel
Quel(s) projet(s) ont émergé pendant votre bilan ?
Comment ces idées ont-elles évolué au fil du temps ?
Reprendre une formation en UI Design, afin d'obtenir le titre professionnel de Concepteur Designer UI.
La mise en action
Quelles démarches avez-vous entreprises après le bilan ?
(Formations, enquêtes métier, reconversion, mobilités, certifications…)
Je me suis inscrite à une formation à distance, en cours du soir, auprès de l'organisme STUDI, délivrant le titre professionnel suite à un examen final.
Aujourd’hui
Où en êtes-vous actuellement dans votre parcours ?
Que retenez-vous du chemin parcouru depuis le bilan ?
J'ai réussi l'examen final et obtenu mon nouveau diplôme, je suis fière d'avoir réussi à obtenir ce titre, qui pourra me donner de nouvelles opportunités. Depuis cette formation je me sens plus à
l'aise avec mon métier actuel et acquis de nouvelles compétences.
Regard sur l’utilité du bilan
En quoi le bilan vous a-t-il été utile, sur le plan professionnel et/ou personnel ?
Grâce à ce bilan, j'ai surtout regagné beaucoup de confiance en moi et un nouveau souffle.
Pour ceux qui hésitent
Que diriez-vous à quelqu’un qui se demande s’il devrait faire un bilan de compétences ?
Quel que soit votre situation, le bilan ne sera que bénéfique pour vous, que ça soit pour mieux se connaître personnellement ou professionnellement.
Phrase-clé
Y a-t-il une phrase, une idée ou une image qui résume le mieux ce que ce bilan a représenté pour vous ?
Reprise de confiance en soi.
|
|
|